samedi 15 février 2014

Tristan Léa chante Léo Ferré


 Ce soir, une centaine de spectateurs a fait le choix d'assister à l'excellent  tour de chant du Dijonnais Tristan Léa explorant le vaste répertoire de Léo Ferré. Avec une voix puissante, comme celle de son modèle, bien servi par un pianiste (David Ménard) et un accordéoniste (Thierry Sage), le chanteur a manifestement fait plaisir à son auditoire, dont une majorité connaissait plutôt bien les classiques interprétés sur la scène des Capucins — Avec le temps, Vingt ans, Le temps du tango, Jolie môme, C'est extra... et deux poèmes admirables d'Aragon mis en musique par Ferré, Est-ce ainsi que les hommes vivent ? et L'Affiche rouge
La nostalgie était la note dominante dans les gradins ce soir, avec beaucoup d'inconditionnels du grand Ferré parmi les spectateurs... sans doute pas tous des anarchistes, encore moins espagnols, même si Ni dieu, ni maître, et Les anarchistes ont été particulièrement applaudis. Tous se souvenaient peut-être que même dans les années 1960 et 70, quand Ferré heurtait de plein front une société plus rigide que celle d'aujourd'hui, l'anarchisme qu'il prônait était largement romantique.

Tristan Léa a su embarquer à sa suite tous les spectateurs dans ce voyage dans le passé, avec une vingtaine de chansons. Ce concert, déjà donné au Bistrot de la scène, était proposé ce soir gratuitement par la municipalité.
https://plus.google.com/photos/115187091040823371887/albums/5980780250662524193?authkey=COqt5ZqOodWWdA